Hello world !

Hello world !

Ça y est, je l’ai fait ! Je me suis lancé ! J’ai créé mon blog perso. Pourquoi ? Comment ? Je vous dis tout sur ce nouveau projet.

Certain·e·s d’entre vous sont déjà au courant, j’en ai parlé en direct sur ma chaîne Twitch. Cela fait quelques semaines que l’idée me titille… Tout a commencé il y a plusieurs mois. J’ai découvert Notion (notamment pour prendre des notes et les organiser) grâce à Micode, que j’ai utilisé pour créer une liste de sujets pour de futurs contenus, pour réunir à un seul endroit des outils à découvrir et à tester. À l’origine, je me disais que ça serait super d’en faire des vidéos à publier sur YouTube et TikTok. Mais je dois être réaliste : le tournage et le montage, ce n’est pas mon métier, ça me prend beaucoup de temps et je n’ai pas les moyens de rémunérer quelqu’un pour m’épauler ou le faire à ma place. Sans parler du fait que je suis perfectionniste et que j’ai toujours du mal à être satisfait du résultat final.

Alors, je me suis décidé à créer un blog.

J’aime écrire, même si j’ai un style un peu particulier, assez synthétique. Ça me permet de sortir de ma routine, de me poser pour réfléchir à des sujets qui m’intéressent, de coucher des réflexions à l’écrit et de prendre un peu de recul. Ce qu’il me manque aujourd’hui, même si je le fais un peu sur Twitter et sur le serveur Discord de l’Open Space (serveur Discord lié à ma chaîne Twitch), c’est cet aspect recherches, expérimentations, documentation et synthèse. Est-ce que des articles fonctionneront mieux que des vidéos ? Sûrement pas, mais ça satisfera au moins mon besoin d’écrire et de partager mes découvertes et idées.

Avant d’aller plus loin, je pense que je dois me présenter un peu, pour que vous puissiez mieux cerner qui je suis et quels sont les objectifs (nombreux) de ce blog.

Je m’appelle Anthony (d’où le pseudo, Thoanny, anagramme de mon prénom). J’aime me présenter en tant que chargé de communication indépendant. Je suis infographiste et développeur web, et je travaille avec des TPE, PME et associations pour les aider à développer leurs outils de communication. Je suis très curieux et un grand touche-à-tout. Beaucoup de sujets m’intéressent, et certains même, me passionnent. Durant ma carrière, j’ai eu l’occasion de faire de la veille sur des sujets variés, de me documenter et de traduire le résultat sous la forme de dossiers et de résumés. J’ai, par exemple, travaillé sur le serious game, les communautés virtuelles et l’utilisation des réseaux sociaux en entreprise. Grâce à ça, j’ai pu participer à des salons spécialisés et faire des rencontres incroyables.

Un jeune homme vu de dos en train d’écrire un article de blog sur son ordinateur dans un style art digital, illustration réalisée en collaboration avec DALL·E, Thoanny, 2022

J’ai donc déjà tout un tas d’idées d’articles, de trucs et astuces que j’ai envie de partager (une petite cinquantaine). Mais jusqu’à présent, je n’arrivais pas trop à me décider sur les moyens techniques que je pouvais employer et déployer. Actuellement, j’ai un espace “blog” sur mon site pro, et même si récemment j’ai ajouté des rubriques plus “personnelles”, j’aimerais ne pas mélanger ces deux univers, puisque je m’adresse à des publics très différents. Sur ma page Ko-Fi, j’ai commencé à publier quelques articles pour présenter différents projets (compagnon de pêche, calendrier de l’avent) et mettre en lumière certains de leurs aspects spécifiques. Vous avez peut-être eu l’occasion de les lire ?

Même si Ko-Fi (plateforme de financement participatif) propose un système fonctionnel, pour l’utilisation que je souhaitais en faire, il me manque des fonctionnalités de publication et surtout de mise en page qui me semblent importantes. Au départ, je suis tombé sur Ghost. C’est un CMS en NodeJS pour créer un site ou blog, avec un système de newsletters et de monétisation de contenu. C’est un très bel outil et est très simple d’utilisation. Ce n’est pas la première fois que je m’intéresse à Ghost, puisque je l’avais testé à ses tout débuts, en 2014. Il faut avouer qu’ils ont fait un sacré boulot pour le faire évoluer. Première difficulté : l’hébergement. Je ne suis pas un pro de l’hébergement (pour la gestion technique, je ne suis pas informaticien) je préfère le mutualisé pour m’éviter bien des soucis, mais l’inconvénient, c’est que lorsque vous voulez héberger autre chose que du HTML ou du PHP, ça commence à être compliqué, voire impossible. L’autre solution c’est de passer par leur offre Cloud, à partir d’une dizaine d’euros par mois, mais qui ajoute une pression financière supplémentaire. Et quelques petits détails me dérangeaient, comme l’impossibilité d’avoir nativement un site entièrement en français. J’ai alors demandé pendant un direct sur Twitch si c’était réaliste de penser que mon futur contenu serait suffisamment intéressant pour en rendre payant tout ou partie de l’accès. Je me suis pris une grosse claque. J’ai même abandonné l’idée pendant un moment… Il faut dire que ce que je veux écrire et partager, pour une grande partie, d’autres le font déjà, sûrement mieux et même parfois en vidéo. Inciter à payer c’était surtout pour financer les dépenses investies, pour que je n’aie pas à craindre de devoir stopper le projet à cause de problèmes financiers.

Je me suis alors penché sur WordPress.

Avec la cible que je vise avec mon activité professionnelle, je suis devenu assez rapidement un adepte de WordPress (j’y reviendrais peut-être plus en détail dans un prochain article). Quoi que vous pensiez de WordPress, je ne peux pas mettre de côté le fait qu’il est facile à héberger et encore plus à prendre en main. Je peux l’installer sur le serveur que j’utilise pour mon site pro, pour mutualiser les frais d’hébergement. Je n’ai qu’à acheter un nouveau nom de domaine. Coût de l’opération : moins de 10 euros par an…

J’ai (r)acheté le nom de domaine thoanny.fr. De mémoire, je l’avais commandé, pour la toute première fois, fin 2006 ou début 2007, j’étais encore au lycée, en première. À l’époque, il pointait vers le portfolio de mes projets graphiques personnels et d’études. Petit coup de nostalgie…

Portrait de Johannes Gutenberg
Wikipédia

WordPress offre un éditeur par blocs, Gutenberg, depuis la v5.0 sortie début décembre 2018. Il fonctionne vraiment bien pour la rédaction et la mise en page d’articles simples, mais dynamiques, même si j’ai eu très peu l’occasion de l’utiliser dans mes projets. Mais, je ne voulais vraiment pas me plonger dans la création d’un thème ou me noyer dans la configuration d’un thème existant, et même si j’adore Elementor, ma licence pourrait profiter à des projets plus “intéressants” ou des clients qui ont des moyens limités. Cela représente aussi pas mal de maintenance, demande de vérifier que rien n’est cassé à chaque mise à jour et je veux pouvoir me concentrer sur la rédaction. Et je n’ai pas trouvé d’environnements ou frameworks qui m’offraient la possibilité d’utiliser mes nouveaux outils de développement front-end, un mélange de SCSS, TailwindCSS, DaisyUI et Vite.

Portrait de la Reine de Cœur, réalisé en collaboration avec DALL·E, Thoanny, 2022

C’est là que l’utilisation de WordPress en headless (qu’on leur coupe la tête !) entre en jeu. Le principe : profiter de la puissance de l’éditeur Gutenberg de WordPress, ajouter une extension GraphQL pour récupérer les données et utiliser une autre technologie, dont je suis actuellement très curieux, pour afficher les données (SvelteKit).

Certes, vous pouvez me dire : si tu fais le choix d’un système avec une API ou GraphQL, pourquoi ne pas utiliser autre chose que WordPress ? J’ai eu l’occasion de tester quelques CMS headless. Souvent, ils utilisent des technologies que je ne peux pas héberger en production ou alors ça demande de passer un temps non négligeable pour la configuration des entités, blocs, etc. Je ne dis pas que l’utilisation de WordPress est figée dans le marbre, mais j’avais vraiment envie de me lancer rapidement, sans être contraint ou de perdre mon temps parce que finalement l’outil ne colle pas avec mes besoins.

Tu utilises le terme headless, et tu n’expliques même pas ce que c’est ! Pour les moldus, ça veut dire “sans tête”. D’un côté, il y a les données structurées, dans un format très facile à lire par beaucoup de langages, dont les accès sont souvent restreints aux administrateurs et rédacteurs. De l’autre, il y a des sites web et des applications qui ont accès à ces données et vont les mettre en forme pour pouvoir être lues par des humains.

Et donc voilà, vous avez la chance de lire cet article qui repose sur des choix qui ont été opérés en ayant en tête mes contraintes de mise en œuvre et de rapidité. Ce ne sont peut-être pas les plus optimaux, mais ils m’ont permis d’expérimenter des outils, des langages que j’ai déjà pu réutiliser pour des projets liés à mon activité professionnelle. De toute façon, tout ça n’est pas figé dans le marbre et pourra évoluer sur le long terme.

Avec toutes ces explications, j’en oublie presque de présenter les objectifs de ce blog ! Je le vois en même temps comme une tribune et un laboratoire. Mon souhait principal est d’avoir un endroit spécifique où partager les actualités de mes différents projets personnels. Je souhaite aussi qu’il soit le prolongement de l’Open Space (l’espace d’échanges et de discussions lié à ma chaîne Twitch, sur Discord), car je suis entouré de curieuses et curieux, qui comme moi sont des touche-à-tout. J’imagine très bien publier des articles réalisés avec l’aide de ma communauté. Mais aussi des billets d’humeur, des brèves, des trucs et astuces sur des logiciels/sites que j’ai l’habitude d’utiliser pour mon activité professionnelle et mon activité de créateur de contenu ou que j’ai découverts grâce à l’Open Space ou par hasard. Pourquoi pas rédiger des critiques de jeux qui m’ont plu et que nous avons eu l’occasion de découvrir ensemble en direct pendant nos sessions de [Jeu découvre], ce qui me m’offrirait par la même occasion et plus régulièrement la chance de me pencher en détail sur ces jeux (je tombe parfois sur des anecdotes incroyables). Sans oublier quelques recettes, parce que j’aime cuisiner…

J’espère que cette introduction vous donnera envie de passer dans le coin régulièrement et pourquoi pas même de réagir grâce à l’espace réservé aux commentaires (au passage, oui, je suis très fier de sa mise en forme 😉). Vous pouvez dès à présent retrouver la série d’articles sur le calendrier de l’avent communautaire francophone Guild Wars 2 que j’avais initialement publiés sur mon Ko-Fi.

N’hésitez pas à me suivre sur Twitch et Twitter pour être informé·e des prochaines publications, ou même rejoindre notre serveur Discord.

J’en profite pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année !

Illustration réalisée en collaboration avec DALL·E, Thoanny, 2022

Thoanny