Figment

Figment

Nous incarnons Dusty, qui représente le Courage, accompagné d’un oiseau du nom de Piper, qui se bat contre La Peur, le tout dans un genre de jeu d’énigmes et d’action, avec un mélange de décors peints à la main et de 3D. Figment peut être traduit en français par fiction, illusion ou chimère. Et c’est très approprié pour l’univers du jeu et son histoire.

Figment m’a été offert par son éditeur via Lurkit. En contrepartie de la clé d’accès offerte, je devais streamer le jeu sur ma chaîne Twitch. J’y ai joué un peu plus de 4h en live. Cet article est en bonus et ne fait pas partie de l’opération.

Ce n’était pas gagné dès le début… L’introduction, vraiment très basique, narre un accident de voiture (choix scénaristique un peu trop réchauffé) et d’une manière vraiment peu claire, ni convaincante… Mais tout s’est amélioré très rapidement.

Les énigmes ne sont ni trop simples ni trop compliquées. Elles sont plutôt… fluides ?! Il suffit d’être un minimum observateur. Elles sont assez variées aussi. Le studio n’abuse pas trop de nouvelles mécaniques, elles sont ajoutées et utilisées avec parcimonie.

Le style graphique fonctionne parfaitement entre les éléments 3D et 2D faits à la main. Très choupi. Nous sommes plongés dans 3 univers graphiques complets (Îles de la Liberté, Rouage ville et les sinistres sentiers), oniriques, surréalistes, avançant au rythme de de la musique : des éléments du décor qui résonnent avec la musique de fond, le changement de registre en affrontant des bosses qui eux, chantent. J’avais un peu l’impression de tomber sur cet épisode, vous savez, dans beaucoup de séries grand public, où il y a au moins un épisode (parfois même 1 par saison) du type “comédie musicale” qui ouvre parfois à des possibles fantastiques.

Figment c’est aussi une grosse baffe. Les mots de La Peur, vers la fin, ont fait écho à mon propre vécu. Plongé dans le jeu, concentré sur ma progression contre La Peur, je ne m’attendais pas à ce que ma vision soit troublée par un accès de sensibilité.

Un jeu léger, même si le thème est sérieux. Il est facile de lui pardonner les quelques problèmes de parcours (parfois peu évident de comprendre où se situe la suite, quelques ponts un peu capricieux).

Si vous cherchez des combats qui demandent de la technique ou des puzzles difficiles à résoudre, ce jeu n’est pas pour vous ! Le seul challenge dans Figment réside peut-être dans les combats contre les boss, puisque si vous êtes peu à l’aise avec l’anglais (comme moi), se concentrer sur la lecture des dialogues (plutôt des monologues, au rythme de la musique, écrit non sans une pointe d’humour), éviter les attaques du boss et en même temps résoudre les énigmes pour les vaincre, ça peut paraître un peu complexe. Mais ça ne dure jamais très longtemps. C’est surtout une jolie histoire. Celle du combat du Courage contre La Peur et ses acolytes, les cauchemars.

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PS : un deuxième opus est en cours de préparation et devrait sortir cette année !

Thoanny